THE RICH KIDS : Pop-punk post Pistols

Publié le par getfever


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En octobre 1977 – un an après que Matlock eut enregistré son premier single pour EMI– les Rich Kids reconstitués ont de nouveau enregistré chez EMI, avec Midge Ure au chant. En décembre, ils étaient prêts à prendre la route, même si leur premier single, Rich Kids, n’était pas attendu avant la nouvelle année (bien qu’une Peel Session en octobre leur ait donné de bonnes raisons d’être optimistes). Les Rich Kids ont même entamé leur tournée d’avant Noël au Lafayette’s à Wolverhampton – là où avait commencé la tournée SPOTS– deux jours avant que les Pistols ne se lancent eux- même dans une nouvelle série de dates secrètes. Cette fois, ça s’appelait la tournée Never Mind The Bans (On s’en fout des interdictions), un jeu de mot sur Never Mind The Bollocks (On s’en bat les couilles), l’album n°1 que les Pistols avaient sorti début novembre pour encore plus de controverses, et un procès pour utilisation du mot «bollocks» (conneries, mais aussi couilles), qu’ils ont gagné, après avoir prouvé que c’était bien un vieux mot anglo-saxon, pas plus grossier que «cobblers» (âneries).

La tournée de neuf dates des Pistols semblait systématiquement croiser celle du nouveau groupe de Matlock. Rotten a même été aperçu à leur dernier concert à Huddersfield portant un tee-shirt qui disait: Never Mind the Rich Kids, Here’s the Sex Pistols– une moquerie qui provenait de chroniques de Bollocks suggérant que les deux nouvelles chansons – Holidays in the Sun et Bodies – manquaient d’un certain je-ne-sais-quoi au département mélodie, peut-être parce que c’étaient les Rich Kids qui bénéficiaient maintenant de la sensibilité power-pop de Glen Matlock. Pourtant, ils arrivaient au mauvais moment, dans un pays s’éveillant au punk, pas encore prêt à se diriger vers des horizons plus dégagés.

Glen Matlock:

Quand je jouais avec Iggy, McLaren s’est pointé à Paris, et il m’a dit, «Là où tu t’es planté avec les Rich Kids... c’est que c’était trop tôt.» Et il avait raison. Quand on est arrivés dans le nord, genre, «Voilà le nouveau truc après le punk», les gens qui commençaient tout juste à se mettre au punk ont pensé qu’on les privait de quelque chose.

extrait de "Babylon's burning" de Clinton Heylin (chapitre 4.1 / p.299-300)


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Rich Kids (TOTP)

Encore un destin tragique :  Midge Ure, chanteur des relativement excitant et frais Rich Kids finira en pantin "nouveau romantique" dans la seconde version de Ultravox. Pathétique...




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