Le LIVRE dont ce blog est issu

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Babylon’s burning, donc… Comme la chanson des Ruts, un des groupes les plus incandescents de la fin des années 1970. Un genre de pavé (750 pages) à vous coller une tendinite si vous le lisez au plumard. Mais un pavé absolument définitif.
Clinton Heylin est un « insider » qui a choisi de raconter l’histoire intégrale du mouvement, les racines new-yorkaises, l’explosion anglaise, la queue de la comète planétaire, pour la seule raison qui vaille. « Personne n’écrivait le livre que j’avais envie de lire sur le punk. J’ai lu ce que les autres ont écrit et j’avais l’impression que personne ne s’en chargeait vraiment. »

Heylin a donc appliqué à la lettre le Premier Principe Punk (toujours valables trente ans plus tard) : fais-le toi-même !

Tous ceux qui ont séché les cours d’anglais pour aller voler des bières et boire des disques remercieront donc les éditions Au diable vauvert et le traducteur Stan Cuesta de leurs efforts pour sortir cette sorte de bible païenne en français.

Un livre à dévorer pour se souvenir, à la lumière de ce qui s’est passé dans une époque largement aussi désespérante que celle dans laquelle nous vivons (même si Maggie Thatcher et ses tailleurs Marks & Spencer étaient résolument moins bling-bling que P’tit Nico), que la réponse appropriée aux vents contraires tient parfois en une formule simple : 1, 2, 3, 4 !
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