THE ONLY ONES : Triste gachis

Publié le par getfever


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Comme les Clash, les Only Ones n’avaient fait qu’échanger des coups pour rire avec les Yankees cet hiver-là, revenant en septembre pour cogner. Cette fois-ci, ils avaient un tour-support pour leur randonnée de vingt-six dates, bien qu’ils aient eux aussi été obligés d’accepter une autre idée stupide de CBS. Exerçant son pouvoir contractuel, le label a décidé de sortir un album «sampler» (Special View) d’extraits des deux premiers albums anglais – plutôt que de publier le deuxième, Even Serpents Shine, qui aurait fait l’effet d’une bombe. Malheureusement, cette tournée américaine s’est révélée particulièrement déprimante pour Peter Perrett, qui semblait prêt à laisser tomber avant la chute du rideau.

John Perry:

Il me semble qu’à un moment, il a perdu ses illusions au sujet des Only Ones. Je pense qu’il avait une vision plutôt simpliste de la façon dont ça se passerait – bang, bang, bang, bang, on va être énormes. Et il me semble qu’après ça, il n’a plus écrit de grandes chansons.

Le batteur Mike Kellie a une explication plus simple, «Peter... était juste trop défoncé et personne ne lui a donné de claque.»
Quand les Only Ones sont revenus aux États-Unis l’année suivante, pour promouvoir leur décevant troisième album, Baby’s Got A Gun, Perrett menaçait de perdre complètement les pédales. Bien que ne possédant pas d’arme, il a été reconnu coupable d’agression armée après avoir foncé en marche arrière sur un gardien trop zélé dans un parking de San Francisco. Heureusement, le temps que la convocation en justice arrive, il était déjà dans l’avion du retour. Mais pour les Only Ones, c’était la fin. Nick Kent a déclaré à la biographe de Perrett, «C’était un beau mec et il avait tout trop facilement, ça l’a rendu faible.» Kent savait de quoi il parlait…

extrait de "Babylon's burning" de Clinton Heylin (chapitre 6.2 / p.526-527)


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Another girl, another planet (live)

Ils ont loupés eux aussi a peu près toutes les marches vers la gloire... Ils laissent cependant cette chanson absolument parfaite. Ce n'est pas tout à fait rien...




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Publié dans No wave 1977-1980

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