THE HUMAN LEAGUE : promesses non tenues

Publié le par getfever


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Pour l’heure, Last et son label Fast Product surfait sur la crête d’une toute nouvelle vague, n’utilisant que son instinct pour rester à la surface. À peine Gang of Four avait-il commis un single, qu’une «bande... est  arrivée un matin». Le cachet de la poste indiquait Sheffield. Elle contenait Being Boiled et Circus of Death, des chansons qui – Last l’ignorait – présentaient toutes les caractéristiques d’un imitateur anglais de Suicide.

Bob Last:

Dès l’heure du déjeuner, je me suis dit, «On devrait sortir ça. Téléphonons-leur et voyons s’il y a une bande de meilleure qualité.» Il n’y en avait pas – ils avaient envoyé le master. Il y avait d’autres choses plus ouvertement dans le style de Kraftwerk. Mais je n’avais aucune idée de ce que pouvaient être leurs références [à l’époque]. Pour moi, si on s’était réunis pour inventer le prochain groupe de Fast Product, on aurait probablement inventé Human League. Bien pratique, ils s’étaient inventés eux-mêmes...

extrait de "Babylon's burning" de Clinton Heylin (chapitre 4.3 / p.365-366)


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Being Boiled  (clip)

Après un album essentiel (Travelogue), The Human League se sépare, les deux têtes pensantes partent fonder B.E.F., qui deviendra ensuite Heaven 17. Ils gardent l’inspiration, Phil Oackey gardant pour sa part la coiffure asymétrique ridicule et le nom, sous lequel, entouré de deux godiches, ils commettra les plus vulgaires des boursouflures synth-pop néo-disco des années 80. Genre « Don’t You Want Me », incontestable numéro 1 de la liste des tubes casse-burnes !




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